La Galerie Vollard

Gertrude Stein:
Do ré mi fa sol sa peinture va me rendre folle
Elle a quelque chose qui n'appartient qu'à ceux qui osent
J'y vois le présage d'une révolution
Le plus grand message d'un monde en perdition

Do ré mi fa sol mon dieu que j'aime cet Espagnol
Il bouscule mes yeux il me fait dresser les cheveux
De tout l'art moderne il est celui que j'aime
Ses formes (qui toussent ???) ne doivent rien à Matisse

P – I – -A- deux S – O (balalala)
P – I – -A- deux S – O (dadadadadam)
P – I – -A- deux S – O (dadada do ho ho ho ho haa)

Do re mi fa sol ce Pablo devient mon idole
Il chavire mon âme et Dieu que j'l'aime et que Cézanne (????)
J'ai le cœur en vrac tant pis pour M. Braque
Pour une bouchée de pain je revends mes Gauguin

Do ré mi fa sol mes amis je n'ai qu'une parole
Je prends sous mon aile ce Picasso providentiel
Pour moi mes remords ne valent plus un dollar
Chassez de ma vie ce douanier inconnu

P – I – - A- deux S – O (Jayyyyyyy)
P – I – - A- deux S – O (Hou ! Dibadibaaaaa)
P – I – - A- deux S – O (Haaaa Hahaha hooohohhooooo )

Picasso:

Je suis fou d'joie que ça vous plaise
J'n'aurais jamais imaginé
Qu'une sommité de la peinture
Puisse s'extasier sur mon œuvre

Mon art est international
Il ne connaît qu'un seul langage
Celui de l'émotion totale
Qui se regarde et se partage

Gertrude Stein:

Pablo faites confiance à la chance
C'est elle qui m'a guidée ici
Je suis depuis deux heures en France
Et je vous aime à la folie

la folie

P – I – - A- deux S – O (badadadadoudembedida)
P – I – - A- deux S – O (Hou ! Dibadibaaaaa)
Je vous aime à la folie